Les grands lacs, suite et fin
Nous passons encore deux journées à longer le lac Supérieur ; nous ne nous lassons pas de ses plages. C’est vraiment un très bel endroit. L’eau est maintenant un peu fraîche pour la baignade, mais les garçons trouvent de nombreuses autres distractions : jouer aux indiens dans des tipis de fortune,
dessiner sur le sable
faire des ricochets, escalader les rochers…
À Thunder Bay, nous visitons le Fort William, plus grand centre de traite de fourrures au monde. Entre 1803 et 1821, plus de 800 personnes (trappeurs, coureurs des bois, commerçants, directeurs de compagnie…) se retrouvaient ici en juillet pour le «rendez-vous». Les fourrures étaient transportées dans des canoës par des «voyageurs» depuis le nord et l’ouest du pays. Elles étaient troquées contre des objets européens (vaisselle, couvertures, armes, outils…). Chaque année 41 tonnes de fourrures transitaient par le fort !
Nous poursuivons notre route vers l’ouest et passons la ligne de changement d’heure ; nous avons maintenant 7 heures de décalage avec la France et une heure avec Montréal.