Merveilleux Chiapas
Après deux mois de belle cohabitation, nous nous séparons de nos compagnons de voyage ; nos routes divergent pour certainement se retrouver plus loin... Bonne route à vous Sandrine, Stéphane et Simon et merci pour tous ces bons moments partagés.
Nous découvrons un état du Mexique, le Chiapas, très différent de tous ceux que nous avions déjà traversés.
Les paysages changent radicalement : nous sommes entourés de hautes montagnes (environ 2000 m) recouvertes de végétation luxuriante.
Nous faisons halte pour une journée et une nuit dans un orphelinat qui accueille des enfants de 6 à plus de 20 ans. Ils partent quand ils ont fini leurs études ; certains vont jusqu'à l'université ! Les enfants sont à l'école jusqu'à 13 h et ensuite ils font diverses activités dans le centre : s'occuper des animaux (poules, moutons, cochons), construire une petite maison pour abriter une station de purification de l'eau, faire leurs devoirs... Les plus grands surpervisent les petits.
Nos enfants ont passé un long moment à jouer avec tous ces petits mexicains qui trouvent ici un havre de paix et une grande famille.
Chiapa de Corzo
Nous allons dans cette ville pour rechercher un bateau qui pourrait nous emmener découvrir le canyon de Sumidero. Le prix trop élevé (160 pesos par personne, non négociable), nous fait changer d'avis. Nous n'avons pas tout perdu car c'est la grande fête de janvier en ce moment et pour 15 jours !
On vous avait déjà dit que les méxicains aimaient bien faire la fête....
Le parking de la piscine municipale nous accueille pour la nuit.
Qui a dit qu'il fallait une grande et belle piscine pour apprendre à nager ! En tout cas, une petite trempette fait le plus grand bien quand la température atteint 38 degrés dans Carapatte !
Le soir nous partons nous promener dans les rues assister au défilé des Parachicos. Beau spectacle !
Tom et... Guillaume !
San Cristobal de las Casas
Après une LONGUE montée de 40 km, nous atteignons San Cristobal de las Casas, située à plus de 2000m d'altitude. Nous y retrouvons un peu de fraicheur.
Nous nous mettons en quête d'un emplacement pour dormir. Premier plan : en centre ville, mais trop cher. Deuxième plan : un camping à l'extérieur de la ville, mais difficile d'accès avec Carapatte. Finalement, sur conseil de la police, nous nous stationnons dans une rue en plein centre, à deux pas de la place principale. Super pratique et gratuit !
Une bonne boulangerie française nous offre l'occasion de déguster une part de quiche lorraine. Ah que c'est bon !
Cette ville comporte une grande population d'indigènes, descendant des indiens.
Ils vivent maintenant de la vente de produits d'artisanat.
On se fait accoster à tous les coins de rues, souvent par des enfants que les mères envoient. C'est plus difficile de dire non à une mignonne petite fille de 7 ans.
Un petit tour au marché nous plonge en plein coeur de la vie locale.
Que la vie de ces femmes doit être dure !
À 20h30, la place de la cathédrale se métamorphose : des centaines de petites mains disposent des milliers d'articles sur le sol. Et c'est reparti pour une longue soirée de vente !
Les enfants sont mis à contribution dès leur plus jeune âge. Quand ils sont vraiment trop fatigués, ils s'endorment par terre. Qu'ils sont chanceux nos enfants d'avoir un lit pour dormir et leur enfance pour s'amuser...
Agua Azul
Qu'elle est longue la route qui nous mène jusqu'à Agua Azul ! Elle monte, elle descend, elle tourne, elle secoue et elle demande beaucoup de vigilance de la part du chauffeur pour éviter les camions qui ont pedu leur chargement ou les ravins dus aux glissements de terrains. Bref, il nous faudra 5 h pour faire 130 km !
Mais que l'environnement est beau ! On traverse des villages vraiment reculés où les habitants semblent vivre à une autre époque.
Et à l'arrivée, un petit coin de paradis. On devait y rester deux jours, nous y sommes restés quatre ! C'est qu'il en faut du temps pour nager dans tous les bassins possibles et faire tout un tas d'acrobaties au bout d'une corde.
Dur, dur de quitter un si bel endroit.
Palenque
On estime que les Mayas fondèrent Lakam Ha au Préclassique (2 500 av. J.-C. – 300 ap. J.-C.). Vers 100 av. J.-C. c’était alors un petit village principalement agricole. La population augmenta au cours du Classique ancien (300-600), pour devenir une ville puis la capitale de la région de B'akaal. Ce fut un centre important de la civilisation maya entre le Ve et IXe siècles.
Les campings des environs nous permettent d'approcher au plus près des singes hurleurs qui portent bien leur nom.