Un petit tour au Bélize

Le passage de la frontière se fait sans complication. Le douanier mexicain, pas très sympa, nous autorise quand même à quitter le pays sans rendre nos visas puisqu'on en aura besoin sur le chemin du retour. Ouf ! D'après mon guide ce n'était pas gagné...

Du côté Bélize, on doit prendre une assurance pour le véhicule (pour une semaine), passer à la fumigation (un simple petit jet «d'eau» sur les roues), faire tamponner les passeports et obtenir une autorisation de circuler pour le véhicule. Et voilà, une heure plus tard tout est réglé !

Nous roulons ensuite en direction du Baboon sanctuary. Nous passons la nuit sur place et le matin nous partons avec un guide observer les singes hurleurs présents dans le coin. Notre guide les «appelle» et les attire avec de belles feuilles tendres.

Les garçons sont ravis de pouvoir leur donner à manger et les toucher.

Nous reprenons ensuite notre route jusqu'à San Ignacio, proche de la frontière avec le Guatemala.

Beaucoup de maisons sont construites sur des pilotis pour  éviter l'humidité lors de la saison des pluies.

Les femmes se protègent de la chaleur sous leurs ombrelles

et nous, on recherche des points d'eau pour se rafraîchir. La température dans Carapatte dépasse les 30 degrés dans la journée et descend doucement jusqu'à 25 dans la nuit...

Au Bélize, les ponts sont en bois, mais ils supportent très bien les 5 tonnes de Carapatte !

Nous n'avons fait qu'un très court séjour au Bélize. Pourtant ce petit pays est bien agréable. C'est le seul de l'Amérique centrale dont la langue officielle est l'anglais, mais on y entend aussi de l'espagnol et du créole. La population est très variée : descendants des mayas, des esclaves noirs, des espagnols et même des mennonites blancs qui refusent le modernisme et se déplacent encore avec des voitures tirées par des chevaux...

Tous cohabitent pacifiquement.

La vie semble bien douce ici ; on se croirait sur une île des caraibes.