Le nord-est du Guatemala
On quitte le Bélize en s'acquittant d'une taxe de 18,75 $ (américains) par adulte. On passe un petit moment à la frontière pour échanger nos dollars béliziens contre des Quetzales (monnaie du Guatemala) au meilleur taux. Une dizaine de revendeurs se partagent le marché, chacun avec des énormes liasses de billets dans les mains. On voulait le faire dans une banque à San Ignacio, la ville toute proche, mais ce n'est pas possible ; les banques ne vendent pas de Quetzales, seulement des dollars américains ! Surprenant, si près du Guatemala ; il doit y avoir un accord entre les banques et tous ces hommes...
Ensuite direction la fumigation (cette fois on passe dans un tunnel où Carapatte se fait asperger), puis le guichet de l'immigration pour faire tamponner nos passeports, puis le guichet de la douane pour obtenir notre permis de circuler et nous voilà en régle pour découvrir le Guatemala.
La route qui mène au site de Tikal nous laisse présager de bien belles rencontres animalières.
Eh bien, nous ne serons pas déçus !
Agoutis,
coatis,
dindes ocellées,
singes-araignées,
toucans à collier,
grand toucan,
toutes sortes d'oiseaux
et d'autres animaux moins sympathiques...
Seul le jaguar est resté bien tapi dans la jungle.
En dehors d'observer tous ces animaux et de jouer avec les lianes, nous avons fait une bien belle visite.
Nous sommes partis dès 7h pour augmenter notre chance de voir des animaux et surtout pour éviter les fortes chaleurs de la journée.
Nous avons fini notre grande promenade à travers la végétation luxuriante 5h plus tard !
Tikal est l'un des sites majeurs de la civilisation maya qui fut habité du VIe siècle av. J.-C. au Xe siècle de l'ère chrétienne.
Tikal atteignit son apogée entre 200 et 900. À cette époque, la ville dominait politiquement, économiquement et militairement, une grande partie de la région maya, tout en interagissant avec d’autres régions de toute la Mésoamérique comme la grande métropole de Teotihuacan dans la lointaine vallée de Mexico.
N'oublions que nous sommes le 16 février et que cette merveilleuse journée de découverte marque aussi le début de la quarantaine pour moi. Avoir 40 ans au Guatemala, c'est extra !
Nous trouvons un bel endroit pour passer la nuit, au bord du lac Peten, joli ponton et eau claire.
Un petit air de Bora-Bora, non !
Nous roulons ensuite tranquillement jusqu'à la frontière du Honduras. Les paysages nous ravissent.
Un autre bel endroit pour passer la nuit et se rafraîchir.
C'est impressionnant tous ces gens qui marchent sur le bord des routes en portant du bois, de l'eau, du maïs, de la pâte pour faire des tortillas...
Nous découvrirons le sud du Guatemala dans quelques semaines.